Extraits du message introductif de notre chef Olaf (Traduction Michèle Doué):
Nisi Dominus. Jan Dismas Zelenka le compositeur est mort en 1745 à Dresde. On a peu parlé de lui à son époque. Ce n’est qu’au 20ième siècle que ses œuvres ont été redécouvertes. Il est aujourd’hui connu pour être un grand spécialiste du baroque tardif. Bach était un de ses amis et possédait quelques-unes de ses compositions.
Wachet auf, ruft uns die Stimme, BWWV 140. Bach a composé cette cantate pour le 27ième dimanche après la Trinité. Paroles bibliques qui nous montrent la relation de Jésus avec nos âmes comme dans une mariage. Dans l’antiquité orientale, on faisait une fête ordonnée pour les mariés, ainsi les âmes doivent se préparer et faire de même pour rencontrer Dieu.
Le requiem de Wolfgang Amadeus Mozart revêt une aura toute particulière. Pendant l’été 1791, Mozart reçut une commande secrète étonnante, la composition d’un requiem. On a longtemps associé cette commande à la mort prématurée de Mozart. On sait aujourd’hui que le donneur d’ordre était un comte faussement candide dont le but était de s’attribuer les œuvres qu’il commandait à des compositeurs étrangers. Il est vrai que Mozart mourut pendant l’écriture du requiem. Cette œuvre reflète les sentiments, sans filtre, et la peur de la mort de Mozart. Cette œuvre possède une force énorme et une coloration personnelle tout à fait inhabituelle et grandiose.
Le chef d’orchestre Olaf Fütterer a dirigé avec maestria les choeurs et l’orchestre lors de la représentation à l’abbaye d’Erlenbad en Allemagne. De longs applaudissements ont salué cette prestation survenue après une très longue pause due aux conditions sanitaires.
Une seconde représentation a été donnée au Palais des Fêtes de Strasbourg. Une salle pleine et de nombreux applaudissements de la part du public.
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